• Je suivais, la mort dans l’âme sâoul perdu dans Manhattan.
    Le manteau beige et les lunettes noires,
    La neige et le désespoir,

    Oh sa vie, comme elle était et nos larmes qui montaient
    Mais ce n’est pas tant Suzanne qui me plaît tant.
    C’est le mystère qui est dedans, le mystère dedans, le mystère dedans.

    Je suivais musiques et paroles mon chemin de rossignol chantant mon chant émouvant.
    On était plus jeunes avant la jolie fée qui m´a touchée.
    En l´embrassant, ma bouche à tremblée mais ce n´est pas tant ma vie qui me plaît tant, c’est le mystère qui est dedans, le mystère dedans.

    Mon amour comme ses yeux brillent quand elle jette pour moi ses espadrilles pourtant la voilà repartie retrouver l’autre abruti qui lui fout des marrons quand il est rond.
    Mais ce n’est pas tant cette fille qui me plaît tant.
    C’est le mystère qui est dedans. le mystère dedans.

    La vie nous dit et nous contredit tout ce déduit de ce qu’on a dit.
    Les discours de tous ces bandits. Les statues de jeux qu’on hisse, qu’on embrasse et puis qu’on dévisse.
    Les avions empiqués dans ce désir de kyste les chansons inhabitées,
    les guitares de mais ce n’est pas tant ce monde qui me plaît tant c’est le mystère qui est dedans, le mystère dedans.
    ce n’est pas tant ce monde qui me plaît tant c’est le mystère qui est dedans, le mystère dedans. le mystère dedans, le mystère dedans.

    Alain Souchon


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  • Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
    Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
    Effleure sous mon col, sans que ton cœur s'émeuve
    Laisse tes dents poser leur sourire de loup

    Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d'Espagne
    Arrive dans mes yeux qui seront morts demain
    Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
    Mène-moi loin d'ici battre notre campagne

    Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir
    Ni les fleurs soupirer, et des près l'herbe noire
    Accueillir la rosée où le matin va boire
    Le clocher peut sonner, moi seul je vais mourir

    Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde !
    Visite dans sa nuit ton condamné à mort
    Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords
    Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde

    Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour
    Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes
    On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
    Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour

    Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
    Traverse les couloirs, descends, marche léger
    Vole dans l'escalier plus souple qu'un berger
    Plus soutenu par l'air qu'un vol de feuilles mortes

    Ô traverse les murs, s'il le faut marche au bord
    Des toits, des océans, couvre-toi de lumière
    Use de la menace, use de la prière,
    Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.

    Jen Genet


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